Kibasen School
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 Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]

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yuki Misokatu
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yuki Misokatu


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MessageSujet: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeJeu 31 Mai - 15:44

Chambre 1 ouverte (avec pensionnaire).


Pensionnaire :



- Yuki Misokatu


- Dey Kouta


- Makubex


- ?


Dernière édition par le Sam 2 Juin - 14:15, édité 1 fois
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Kouta Dey
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Kouta Dey


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MessageSujet: Re: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeVen 1 Juin - 20:10

Des pas qui accéleraient. Un souflle court. Des yeux fins. Une vitesse tenue. Le jeune garçon courait dans le couloir. Il allait très vite. Il était jeune et n'avait rien à faire ici. Il allait tomber. Il décolla du sol et s'apprêta à sentir le sol dur s'abattre sur lui. Echec. Ce qu'il sentit ce fut une bras d'une finesse étonnante qui l'attrapa de justesse pour le remettre sur pied. Kouta regarda l'enfant à qui il venait d'éviter des problèmes physiques. Son regard était dur. Son visage était ferme malgré sa douceur naturelle. Un adolescent de seize ans qui parraissait bien plus sévère que certains profs. Le gamins fondit en larme et quitta l'endroit qui ne lui appartenait pas au pas de course (encore).

Le sauveur soupira et replaça une mèche de cheveux derrière son oreille alors que son visage redevenait plus détendu et plus fins. Il ne comprenait pas ces besoins intempestifs des gamins que de faire les andouilles. C'était stupide. D'un geste fatigué, il replaça un poignard à sa ceinture et caressa un pendentif à son cou.

D'un geste lent qui laissait apparaître une certaine fatigue, il souleva sa valise et s'approcha de la porte qui portait le même numéro que sa clef. On se serait crut dans un hôtel avec ce système ! Doucement, il fit pénétrer la clef dans la serrure avant de la tourner. Le déclic se fi entendre et la porte s'ouvrit. Tout étit fermé dedans. En plus, ça sentait la peinture fraîche.


*Au moins, la chambre est neuve*

Il déposa sa valise n'importe où et s'approcha de la fenêtre. Il l'ouvrit pour laisser entre la fraîcheur ainsi que le soleil. C'était une belle chambre. Elle avait des murs blancs et quatre lits. Il y serait bien pour le temps qu'il y passerait.

Il attrappa sa valise et l'approcha d'une armoire dans laquelle il entreprit de ranger ses affaires. C'est à dire : des pantalons blancs, des chaussettes blanches, des tee-shirts blancs, des vestes blanches et des caleçons dont la couleur est réservée à celui qui aura l'occasion de le voir en tête à tête spécial. Une fois ceci rangé, il mit sa valise à moitié pleine sous son lit et s'y jeta dessus. Habillé tout de blanc, il ressemblait à un ange.


*Je vais tombé sur quoi en colloc ?*
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Makubex
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MessageSujet: Re: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeSam 2 Juin - 0:58

Le jour se levait, laissant les rayons du soleil chauffer la peau blanche et délicate de Makubex. Si il y a bien une chose qu'il déteste, c'est la lumière. Pour lui, la noirceur de la nuit et la lueur à la fois claire et obscure de la pleine lune est un réconfort. En plus, ce matin était plutôt ensoleillé, raison de plus pour que l'adolescent soit de mauvaise humeur.
La voiture dans laquelle il se trouve l'emmène toujours au même endroit. L'école Kibasen. Le garçon était juste parti pendant le week-end se recueillir sur la tombe de ses parents et celle de son frère. La tristesse accumulée pendant ces quelques jours ne trouvait pas de place sur le visage dur et impassible de Makubex. Pourtant, n'importe qui aurait eu les larmes aux yeux après tant de souvenirs qui reviennent d'un seul coup en mémoire, comme des balles de fusils dans l'épaule qui vous blessent atrocement sans vous tuer pour autant.

Arrivé à l'école, il prend sa valise et sans même remercier le chauffeur le voilà qui descend du véhicule. Sa démarche souple et rapide sont les seuls indices qui montrent son agacement. Tout le week-end, il n'avait pas trouvé le courage de mettre en place des plans et devrait donc rattraper le temps perdu dans sa chambre.

Il monta rapidement l'escalier qui menait aux dortoirs et continua de marcher jusqu'à la porte de sa chambre. Il entra après avoir fait passer la clé dans la serrure. Il avait l'habitude de tout ça maintenant. Il fut en revanche plus surpris en voyant un jeune homme qui venait de s'installer dans le lit du fond. Étant discret de nature, il fit un simple hochement de tête en signe de bonjour après quoi il jeta sa valise sur le lit.

Makubex s'assit sur son lit et regarda intensément celui qui se trouvait devant lui. Il passa la main dans ses cheveux pour les ébouriffer un peu. Il sourit ironiquement car le garçon ressemblait plus à un ange aux ailes blanches qu'un ange aux ailes noires. Comment savait-il que cet adolescent appartenait à son clan? Facile, il avait piraté à peu prés tous les systèmes du lycée et c'était d'ailleurs grâce à lui qu'on pouvait combattre sans se faire remarqué. Il savait tout sur tout le monde. Oui, un ordinateur et l'intelligence de Makubex combinés faisaient en général pas mal de dégâts.


- Bienvenue dans cet endroit misérable...

C'était à peu prés tout e qu'il pouvait dire. Il n'aimait pas aborder les gens sans raison, il se contenta donc de cette phrase après quoi il prit son ordinateur et commença à mettre en place un plan qu'il espérait une fois de plus infaillible. Seulement voilà, la fatigue s'était accumulée en plus de la tristesse et empêchait tout plan de se constituer dans l'esprit machiavélique du garçon. Après un soupire rageur, il posa une fois de plus ses yeux de la couleur de l'océan gelé sur celui qui était devant lui.
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Kouta Dey
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Kouta Dey


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MessageSujet: Re: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeDim 3 Juin - 11:03

Un autre garçon était rentré dans la chambre. Un garçon mince au visage sans réels expressions. Il s'était assis sur son lit sans mot dire. Kouta ne lui avait prêté aucune attention. Quand il parla, il sût qui il était. Il n'en fit pas tout un plat. Il s'étira et se redressa en position assise tout en soupirant. Pourquoi ne pouvait-il pas dormir comme un humain normal ?

Il contempla le regard du garçon. C'était un regard magnifique. Glacial. On voyageait en le regardant. On voyait la tristesse à travers la glace. On voyait une souffrance cachée. On voyait plein de chose. Un regard qui aurait fait frissoné n'importe qui...mais Kouta n'était pas n'importe qui. Son regard violet plongé dans l'eau clair des yeux de son chef, il souriait interieurement. Contrairement au jeune garçon, on ne lisait rien en Kouta. S'était un regard vide. La seule chose qu'on ouvait lire en essayant, c'était de la compassion ou de la joie. Rien de réel.

Il se leva. Il devait rangé son ligne sale. Avec ce qu'il avait fait récemment, il était guerre bon de laisser du rouge sur du blanc... c'était trop visible. Il sortit donc son linge d'un long sac noir et les déposa sur son lit. Ils étaient tachés de sang. L'ange aux ailes blanches avait encore combiné avec celui aux ailes noires la nuit précédente. Un Akuma en moins. Il s'approcha d'un évier et entreprit de nettoyer son linge. Il paraîssait fragile. Comme une jeune femme qui effaçait les traces de coups de son mari. Sauf que les coups, c'était lui qui les donnait !

Sa voix rebondit contre les murs. Elle semblait ne pas trouver sa place ici. Calme, douce, onctueuse, elle était angélique. Pourtant, elle faisait peur. Elle était justement trop douce pour être noble...


"Ce qui est misérable pour certain ne l'est pas forcément pour d'autre..."

Il essora son linge et le pendit à la fenêtre. Le vent fit voler ses cheveux bruns, caressa son visage et repartit, voyant que l'adolescent s'en fichait. Il n'était qu'un ange maudit. Depuis la mort de sa soeur, tout n'était que malheur. Il ne lui était arrivé que des problèmes depuis deux ans. Mais ce n'était pas de grande importance. Il sortirait vainqueur de son combat puisqu'il se battait pour une noble cause.

De la chambre, on voyait le lever du soleil se reflèter dans le lac. S'était beau. Kouta aurait aimé monter sur le rebord de la fenêtre. Puis laisser son corps tomber des étages. Il aurait aimé s'écraser sur le sol. Il n'aurait rien ressenit. De toute manière, il ne ressentait jamais rien. Il voulait mourir et aller la rejoindre. C'était l'issu finale de sa vie. mourir. Mais il devait d'abord la venger. il 'navait d'autre chix que de tuer. Il devait tuer les assassins. Quand il n'en resterait plus aucun, alors suelement à ce moment là, il mourirait.

Un poignard tomba de son étuis. Avant qu'il ne frôle le sol, Kouta l'avait ratrappé par la lam. A deux doigts. Le sang ne coulait pas. Il ne semblait pas blesser. Juste une apparence... Le sang tardait, mais il commença à couler lentement le long de sa main. Il redressa le bras ainsi que son corps. Il n'avait rien sentit. Il rangea son poignard dans son étuis de cuir et ferma la fenêtre sur ses vêtements. C'est alors seulement qu'il s'aperçu du sang. La poignée en était colorée.

Un sourire traversa son visage. Il ne sentait vraiment plus la douleur. Tout était coincé dans la boîte en son coeur. Toute la musique des malheurs restait coincée dans la boîte mélodieuse. Il prit une bande de tissus et se banda la main. La plaie était plus profonde qu'elle n'en avait l'air.

Il avait relevé sa manche. Dessus, on pouvait y voir plusieurs cicatrices. Comme ça, on aurait pu croire qu'il se scarifiait, mais ce n'était pas le cas. Une barre représentait un Akuma qu'il avait crevé. Il y en avait cinq aujourd'hui, dont une qui ne datait que de cette nuit. Kouta contempla le bandage quelques secondes avant de regarder de nouveau le chef. Il était beau. Très beau.
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Makubex
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MessageSujet: Re: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeLun 4 Juin - 0:05

Après avoir observé un moment le nouvel arrivant, Makubex ferma délicatement son ordinateur. C'était la seule et unique chose qui lui restait sur cette planète dévastée par la haine et la souffrance, cette machine qui renfermait à la fois son passé, ses souvenirs et ses pensées. Cette chose était la seule sur laquelle il pouvait compter et en même temps, l'ordinateur était quelque chose qui ressemblait vraiment au garçon. Quelque chose de froid, qui n'arrive pas à ressentir des sentiments. Voilà ce qu'était l'adolescent : un robot, sans âme et qui ne connaît pas la signification du mot "aimer"... Il observa alors celui qui se trouvait assis en face de lui et devina immédiatement qu'il s'agissait d'un Ange Noir. Aucune arme apparente, ni de signe des Akumas mais un regard intelligent.

Alors qu'il posait sa machine sur la table de chevet, l'autre garçon se leva. Makubex ne le remarquait pas vraiment mais cet être habillé de blanc semblait différent des personnes qu'il avait vu avant. Il n'avait pas peur. Il avait regardé le chef des Anges Noirs sans exprimer le moindre signe de frayeur. Makubex le savait, il avait sentit le regard du jeune homme. Ses yeux avaient regardé les siens et s'était à cet instant que l'adolescent avait remarqué l'étrange regard du garçon qui se trouvait en face de lui. Un regard qui n'exprimait rien si ce n'est le vide et le néant. C'était réellement effrayant, un regard aussi dénué de vie qui s'attarde ainsi sur vos yeux, ce n'était pas une sensation très agréable. Mais pour Makubex, ce regard semblait beau. C'était d'ailleurs l'un des plus beaux qu'il n'ait jamais vu, tout simplement parce qu'il ressemblait au sien. Pas vraiment froid mais inquiétant, sinistre, comme mort. Et pour le chef des Anges Noirs, ce regard était une caresse.

Après s'être levé, le jeune homme se dirigea vers un de ses sacs pour en sortir des vêtements tachés de sang. Makubex ne put s'empêcher de sourire ironiquement. Toutes ces personnes couvertes de sang alors que lui n'avait jamais eu à se servir d'un couteau. C'était pitoyable mais il savait que sas eux il ne pourrait pas survivre très longtemps. Ils étaient en quelque sorte ses gardes du corps, des objets qu'il pouvait manipuler à sa guise. Tant pis pour eux, il ne fallait pas choisir son clan après tout. Mais ce garçon était différent une fois encore. Makubex l'avait déjà vu à l'oeuvre et était toujours surpris que celui-ci n'aie pas rejoint le camp des Akumas vu sa force physique et son agilité. Des membres comme ceux là, le chef ne pouvait pas se permettre de les perdre.

Le garçon s'approcha de l'évier et pendant qu'il nettoyait son linge, Makubex s'allongea sur son lit. Le regard fixé sur le plafond blanc, il écoutait le silence et le bruit de l'eau coulant à flot du robinet. Blanc, toujours blanc. Pourquoi détestait-il cette couleur déjà? Il y avait plusieurs raisons. Le blanc, c'est la couleur des innocents, des anges, de la lumière, de la paix, de la vieillesse, de la maladie. Le noir était tellement plus beau, une couleur effrayante qui représente l'enfer et les abysses, la nuit, la haine...Les Anges Noirs étaient basés sur le principe d'appartenir aux deux couleurs. Des anges à la lumière, des démons dans l'obscurité.

La voix du garçon qui était occupé à laver ses vêtements retentit alors dans la pièce. Une voix douce et peut-être même un peu trop étant donné qu'elle appartenait à un être déchu, salit du sang de ses adversaires. "Ce qui est misérable pour certain ne l'est pas forcément pour d'autre". Makubex faillit éclater de rire. Non pas parce que la phrase en elle-même était drôle mais parce que c'était l'une des premières fois où quelqu'un osait lui répondre. Cet ange là était bien plus unique qu'il ne l'avait imaginé un instant plus tôt.


- Le monde devient misérable lorsqu'on perd un être cher...

Or ceux qui s'était rallié aux Anges Noirs avait tous perdu quelqu'un qu'ils aimaient. En fait, à peu prés tous les élèves du lycée ont perdu un être cher dans la guerre qui opposait les deux clans. Makubex ne pouvait pas se tromper, il avait raison en disant cela parce que celui qui se trouvait en face de lui avait sans aucun doute possible perdu une personne à laquelle il tenait plus que tout.

Un courant d'air débarqua dans la pièce et Makubex ferma les yeux. Il aimait le vent. Il n'y avait aucune raison particulière à cela mais il aimait le vent. En fait, il aimait tout ce qui n'était pas humains. Il considère les hommes comme des êtres répugnants, sans coeur. Le vent s'emmêla dans les cheveux de l'adolescent, lui chanta des musiques douces à l'oreille avant de partir sans dire au revoir. Tous les êtres chers aux yeux de Makubex l'avait quitté ainsi : sans un mot.

Alors le regard de l'adolescent se dirigea vers la fenêtre ouverte où il vit avec agacement que le soleil montait toujours plus haut dans le ciel. Si un jour il pouvait disparaître. Voilà le rêve du jeune homme : une nuit sans fin. Ce serait tellement plus agréable que cette saleté de boule de feu qui vous brûle la peau sans raison. C'était pourtant un lumière douce ce matin, entre l'orange et le rose, mais Makubex ne l'aimait pas quand même. C'était la nuit qui l'avait accueillie dans ce monde, c'était la lune qui avait pour la première fois vu l'enfant aux cheveux blancs, alors l'adolescent avait toujours préféré la lune au soleil. De toute façon, la chaleur agressait sa peau blanche.

Alors qu'il détournait les yeux de la lumière rosâtre, Makubex entendit le son du métal contre le tissu. Quelque chose allait tomber par terre. Il fut surpris de ne pas entendre le bruit sourd du métal contre le sol. L'adolescent se rassit sur le lit pour bien pouvoir observer la scène. Il vit que l'étrange garçon brun avait rattrapé un poignard avant qu'il ne tombe par terre. Le seul ennui c'était qu'il l'avait rattrapé par la lame mais apparemment il ne s'en aperçu pas de suite. Ce fut en refermant la fenêtre qu'il vit la poignée couverte de son sang.

Makubex fronça les sourcils. Le sang avait toujours été une de ses grandes faiblesses. Il avait passé une nuit couché dans le sang de sa mère et depuis il en avait peur. Très peur. Contrairement à ce que l'on pouvait penser, le chef des Anges Noirs n'avait pas que des grandes qualités et des petits défauts sans importance. Non, la peur du sang était une chose qui pouvait le perdre à jamais et il en avait conscience. Seulement voilà, il n'arrivait pas à s'en débarrasser. C'était aussi pour cette raison qu'il préférait le combat à distance. La peur d'être blessé, la peur de mourir, la peur de souffrir, la peur de devenir faible et d'être ridiculisé devant les autres.

Heureusement, le garçon se banda la main à l'aide d'un morceau de tissu, faisant disparaître toute trace de sang. Quelques instants plus tard, il releva sa manche où l'on pouvait voir un tas de cicatrices. Cinq très exactement. Comment s'était-il fait cela? Makubex s'en moquait. Il pouvait bien se scarifier ou se faire tuer que le chef ne s'en serait pas aperçu. Du moins, c'est ce qu'il croyait et tout le monde sait que les pensées de Makubex se révèlent en général toutes exactes. En général... Oui, même l'être le plus intelligent de cette planète peut se tromper. Ce garçon étrange était différent des autres et au fond Makubex savait qu'à cause de cela il allait lui attacher une attention particulière. Enfin, il n'y avait que 1% de chance que le chef des Anges Noirs se mette subitement à aimer quelqu'un après des années de haine.

Le regard du garçon se posa une fois de plus sur Makubex et les yeux froid de ce dernier fixèrent eux aussi le jeune homme qui se trouvait là. Un océan rencontrant le vide total...Pour la première fois de sa vie, le chef des Anges Noirs détourna le regard en premier et se mit à fixer le plafond. Il n'aimait pas qu'on le regarde mais parvenait en général à fixer les personnes jusqu'à ce qu'elle détourne leur regard de lui. Pourquoi n'y arrivait-il pas sur ce jeune homme? Il ferma les yeux et le nom du garçon lui revint alors à l'esprit, il l'avait déjà entendu. Il rouvrit alors les yeux et regarda encore le garçon. Il fit alors un sourire au jeune homme. Tout le monde savait que Makubex ne souriait pas, quand il le faisait s'était une pure hypocrisie. Sa voix tranchante et décidée élimina toute trace de la voix pure et douce de celui qui était en face de lui.


- Kouta Dey. Je suppose qu'il est inutile de me présenter, en général on me reconnaît facilement. Fais attention à ta main, je n'aimerais pas qu'un de mes chers anges meurt parce qu'il n'a pas sut tenir un poignard au moment du combat.
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Kouta Dey
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MessageSujet: Re: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeLun 4 Juin - 21:28

Les paroles. Ce sont les phrases que se lancent les hommes. Soit pour s'atteindre, soit pour communiquer. Le timbre de voix permet de savoir comment recevoir la phrase. Du moins, habituellement. Quand Kouta recevait une phrase, elle n'avais aucune signification. Il ne la prenait ni bien, ni mal. Elle était là, et s'il le fallait, il y répondait. Voilà comment prenait les choses un adolescent de seize ans.

Le chef des Anges Noirs avait détourné le regard. Kouta s'en fichait. il y était habitué. Personne ne soutenait son regard pour une raison qu'il ignorait. Le vide devait effrayé les gens. Pourtant, on y allait tous. Kouta fixa donc encore quelques secondes le visage du chef.

La voix sarcastique et aux apparences cruelles brisa le doux silence. Kouta ne se rendit pas compte qu'il aurait du mal le prendre. Il restait toujours calme. Même dans ses réponses plus ou moins singlantes. Pourtant, il aimait défier les gens. La remarque vulgaire ne lui fit rien. Mais il y réagit tout de même. Chef ou non, il ne lui faisait pas peur. La peur était dans la petite boîte en son coeur. Elle n'était pas prète d'en sortir.


"Si on te reconnais facilement Makube, c'est peut-être parce que tu as un visage simple à d'écrire. Ensuite, je doute que tu te soucies réellement de ton clan, tant qu'il obéit comme un bon chien de l'armée..."

Il n'avait jamais vouvoyé personne et ne commencerait pas aujourd'hui. C'était un adolescent à qui il s'adressait. Il en serait tout le temps ainsi. Si ça ne plaisait pas à l'autre, ils ne se parleraient pas. La parole était loin d'être nécessaire, même si dans sa phrase, Kouta avait complimenté le chef. mais celui-ci s'en renderait-il compte ? Les compliments n'étaient pas le fort de Kouta. Un jour, il en avait donné à sa soeur. Mais où ça l'avait menée ? Elle était morte et aucun compliement ne l'avait sauvé ce jour là. Tout ça parce qu'il avait été trop lent. trop aveugle. Il avait laissé sa soeur mourir. Lâchement. Il n'avait pas su la sauver, même après.

Kouta fut rapide comme l'éclair. Il attrappa son poignard et le lança en direction de Makubex. La lame frôla l'oreille du garçon et se planta dans le mur. Le temps sembla suspendu un instant. une mèche de cheveux tomba sur le mattelas du garçon qui se disait chef. Kouta s'approcha et alla récupérer l'arme blanche fichée dans le mur. Il regarda la guèpe qui restait plantée sur la lame et l'enleva du geste négligeant. Sans un regard pour le garçon, il nettoya l'arme et la rangea au bon endroit.

Sa voix retentit dans la pièce. Elle était aussi vide que son regard. On aurait dit qu'il était mort. Il ne paraissait être qu'une âme vide. Il prononçait les mots comme s'il se servait une verre d'eau. Il avait l'air de s'en fiche complètement :


"Quant à mes poignards, ne t'en soucie point. Je les manies sûrement mieux que toi. Je n'ai pas peur du sang, moi..."

Son regard s'alluma d'un coup. On aurait dit un brasier. le soleil venait d'être caché par un gros nuage. C'était comme s'il fonctionnait avec la lumière. Ce brasier... On aurait dit une fenêtre sur l'enfer. Ses yeux semblaient soudainement animés par toutes les mauvaises choses du monde. Rien qu'en prononçant sa phrase, il montrait à quel point il pouvait être odieux. Son sourire ne s'affichait pas, vu qu'il n'existait plus, pourtant, rien qu'en voyant ses yeux, on voyait qu'il aimait jeté des froids. Car il venait d'en jeter un. Le soleil ne revenait pas. Le silence était lourd. Le regard brasier de Kouta effrayant.

Il savait tout. Il savait beaucoup de chose d'ailleurs. Il en savait plus que la majorité des gens. Il savait beaucoup de mort. il aimait connaître la vie des gens. Il était facilement convainquant pour qu'on lui trouve toute sorte de dossiers pour connaître mieux les gens. Il savait donc s'ils étaient sous traitement ou autre. c'était ça, Kouta... Un adolescent qui resemblait à un ange, mais qui cachait en lui les limbes et les Enfers.

Les nuages disparurent. Le soleil pénétra à nouveau dans la chambre. Les yeux de Kouta s'éteignirent aussi. Le vide creusant de nouveau dans son visage. On aurait cru qu'il fonctionnait comme les game boy. Quelque chose pour l'allumer, autre chose pour l'éteindre, et cette chose aurait été la lumière. Kouta regardait maintenant dans l'océan glacial, l'air tout gentil, les yeux vide. Il murmurra :


"On ne provoque pas les ANges Noirs...n'est-ce pas ?"
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Makubex
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MessageSujet: Re: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeMar 5 Juin - 13:17

Personne ne se dresse en travers du chemin du chef des Anges Noirs. Personne ne le regarde dans les yeux. Parce qu'il est effrayant, et derrière cette apparence froide se cachait sa peur. Une simple peur ne peut pas détruire un être humain. C'est du moins ce que Makubex pensait. Sa peur du sang n'était qu'un petit soucis qu'il espérait régler assez vite, en attendant il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour la masquer. Il fallait garder le contrôle de son esprit et de son corps comme lui avait dit son frère. Plus facile à dire qu'à faire malheureusement. Il aimait bien se voiler la face, derrière ce masque de glace qu'il s'était forgé lui-même. Une nouvelle peau qu'il considérait de plus en plus comme la sienne et qui lui permettait d'oublier bien des soucis. Comme une deuxième chance dans la vie. Si on peut appeler l'existence de Makubex "une vie"...

Il sentit encore le regard vide de Kouta sur lui. Cette fois-ci, il ne regarda pas ailleurs même si l'envie lui prenait de temps en temps. Affronter ses peurs valaient peut-être mieux que de les masquer. Pourtant le vide ne l'effrayait pas, bien au contraire. Il restait parfois des heures dans son lit, les yeux ouverts et le néant dans sa tête. Un néant doux, agréable parce qu'il ne savait plus qui il était, où il était et pourquoi il était là. Et ses yeux se perdaient dans le vide, souvent ils se dirigeaient vers la fenêtre. Oui, cette chère fenêtre qui l'attirait tant. Combien de fois l'envie de l'ouvrir et se jeter dans son obscurité rassurante l'a prit? Il sut alors que l'obscurité le sauvait alors il s'enferma dans son monde noir. Aucune lumière, que de la haine et de la colère, de cet univers il se rendit compte qu'il détestait les autres, parce que ceux qui vivent dans la lumière le regardaient d'un air méprisant.

Kouta n'avait décidément peur de rien. Tant mieux, il ne pouvait être que parfait sur un champ de bataille alors. Même si répondre à son chef était plus un manque de respect qu'un signe de politesse, Makubex ne dit rien. Il aimait entendre parler le garçon. Il était vraiment intelligent et peu d'élèves aurait pu égaler ce dernier. Il n'était simplement pas comme les autres. Unique. Il n'était pas un toutou qui suit son maître partout où il va. Il n'était pas comme les autres membres du clan des Anges Noirs. Plus intelligent? Peut-être. Plus cruel? Certainement mais cela ne le rendait que plus attrayant aux yeux de Makubex.

Le chef s'aperçut que Kouta l'avait appelé par son prénom. C'était l'une des premières fois de l'année qu'un élève l'appelait Makube et pas Makubex. On avait souvent tendance à confondre le gentil élève sage et intelligent qu'il était le jour et le démon de l'informatique qu'il était la nuit. Le garçon avait fait la différence là où personne ne la faisait. Qu'il le vouvoie ou pas, Makubex n'y avait pas prêté une très grande attention. Avant d'être un chef, il était humain. Or à quelqu'un de son âge on ne dit pas "vous" ou "monsieur". Quoiqu'il en soit, Kouta avait regardé son chef comme personne ne l'avait regardé auparavant. Un peu comme s'il avait brisé la couche de glace et vu ce qu'il se cachait derrière. Pourtant, il avait décrit ce que les autres voyaient. "Un visage simple". Sans traits ni caractère, un visage où l'on ne voit rien.

Lorsque le poignard arriva vers lui à une allure folle, le chef n'y crut pas tout de suite. S'attaquer à son supérieur était une idée stupide. Il n'eut que le temps de sentir un vent léger frôler son oreille avant d'entendre un bruit. Quelque chose qui se fige dans le mur. Les sourcils de Makubex se froncèrent. Il n'aimait pas qu'on s'attaque à lui directement mais l'acte du garçon devait être justifié. Il aperçut la mèche de cheveux à ses côtés. La lame était passé plutôt prés. Un peu trop à son goût.

Il avait donc découvert la peur du sang de son supérieur. D'une certaine façon tous les Akumas s'en étaient aperçu, rien qu'à la grimace que faisait Makubex devant des cadavres. Il était cependant étonné qu'un Ange Noir ait apprit cela. Lui qui avait toujours tout fait pour montrer à ses disciples sa détermination, voilà que son image en prenait un coup. Ce fut à cet instant qu'un sourire apparut sur le visage de Makubex. Un faux bien sur. Un sourire de haine plus qu'un sourire joyeux en tout cas.
Il y en avait beaucoup trop qui avait la langue pendu mais il se chargerait personnellement de les faire taire. Il prit son ordinateur et l'alluma avant de se lever. La machine travaillait à toute vitesse, posée bien à plat sur le lit. Le garçon ouvrit la fermeture éclair qui retenait prisonnière un haut en cuir...Et une arme. Bien plus dangereuse que deux poignards et presque aussi petite. Plate pour qu'elle ne puisse pas se voir, meurtrière pour dissuader certains ennemis d'approcher trop prés.
Oui, Makubex avait toujours disposé d'une arme. Une arme qu'il avait créé après des mois de travail acharné. Une sorte de revolver mais en moins gros. Cette petite merveille, c'était son chef d'oeuvre. Une arme forgée par la haine et la souffrance. Il s'approcha de Kouta, le revolver pendait dans sa main droite.


- Tu as raison, on ne provoque pas les Anges Noirs et encore moins leur chef. Je ne doutes pas une seule seconde que tu saches te servir de tes poignards mieux que moi, je suis absolument pathétique avec un couteau dans la main.

Il laissa s'écouler un temps. Il y avait des moments où toutes ses peurs le quitter. Il devenait une machine à tuer en quelque sorte. Il s'éloignait de son rang de chef pour rejoindre les sous-fifres. La peur du sang disparaissait totalement lorsque cette arme se trouvait entre ses mains. Comme s'il était persuadé que grâce à elle rien ne pourrait le toucher. Il ne souriait plus. Le contact froid du fer contre sa peau le réconfortait. Il ne tirerait pas sur Kouta. Bien sur que non, il n'y avait pas songé en plus! A quoi cela lui servirait de tuer un de ses alliés? Il aurait fallu qu'il soit fou.
Makubex ferma un oeil, sa main droite se leva en direction de Kouta. Il appuya sur la détente. Le bruit ne fut pas très fort contrairement à ce que l'on pouvait s'attendre. Ce fut le bruit que faisait une chaise qui tombe par terre et pas un gros éclatement comme on l'entend dans les films. Makubex avait aussi modifié cela. Le coup partit, frôlant l'épaule droite du garçon et atteignit un oiseau perché sur l'arbre le plus proche de la fenêtre. Il se trouvait à environ 30 mètres de distance de Makubex. Un coup facile mais plus efficace que celui d'un poignard.


- Je doutes cependant que tu saches te servir d'une arme mieux que moi.

Makubex ne comptait plus le nombre de fois où il était allé s'entraîner pour tirer à la perfection à plus de cent mètres. Oui, il avait une vue plutôt extraordinaire pour quelqu'un qui restait devant son ordinateur toute la journée. Bref, toujours est il que à part quelques membres du FBI, personne ne pouvait tirer aussi loin que lui. Impressionnant? Pas vraiment lorsqu'on voit de quoi est réellement capable un être aussi intelligent que le chef des Anges Noirs. Lorsqu'on a l'intelligence, tout nous appartient.
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MessageSujet: Re: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeMer 6 Juin - 17:14

Les armes à feu. un moyen lâche de vaincre une personne. C'était une façon de dire "je sais que je perdrais au corps à corps, alors j'utilise la facilité". On en retirait ni plaisir ni mérite. C'était nul. C'était inutile. Kouta détestait. Il aimait voir les êtres souffrir de ses coups. Il aimait la violence. Il aimait lire la douleur des coups sur le visage de ses victimes. La stupeur quand elles perdaient. L'horreur quand elles mourraient. Il aimait voir le sang couler le long de leur corps. Il aimait les entendre agoniser. Quand il les entendait supplier, il tapait encore plus fort. Il aimait bien voir leur visage partir en petit morceaux. Quand elles essayent de résister, il leur plantait le poignard dans le ventre, ça les calmait. Puis il recommençait à taper et à extirper les informations. C'est comme ça qu'il avait appris pour le chef. Il apprenait beaucoup plus en effrayant ou en tapant les gens qu'autrement. Il avait déjà effrayé la plupart des gens à qui il avait parlé la nuit. Il pouvait être d'une frustrante méchanceté.

Kouta n'avait toujours pas bougé. Il semblait figé. Ce n'était pas par la peur. C'était par un souvenir. Le souvenir de ce son. Celui d'une arme. Celui d'une cave. Celui du sang. Celui de son sang. Celui sa vie qui avait essyé de le quitter. Celui de l'homme qui lui avait tiré dessus. Le cri de douleur qui s'était échappé de sa bouche. Le deuxième Akuma avait faillit le tuer. Kouta avait hurlé pour la première fois depuis longtemps. Il avait sentit les larmes de la douleur physique coulées sur ses joues. Il avait ressentit l'envie meurtrière de la première fois. Il avait vu la peur en ses yeux alors que l'Akuma le frappait de toute ses forces. Il avait sentit le sang couler sur son visage. le sang de son nez. Celui de ses lèvres éclatées. Puis celui de son adversaire alors qu'il avait le couteau de Kouta planté dans l'abdomen. Il l'avait sentit couler sur ses bras fébriles. Il étais presque mort. Mais il avait réussi à regarder le cadavre de son agresseur. il l'avait regarder et avait murmurer devant le regard incompris de l'homme "Pour ma soeur". Puis, avec les forces qu'il lui restaient, il avait repoussé le corps qui était tombé sur lui, c'était redressé et était rentré chez lui en boitant.

Le regard vide de Kouta redevint un peu plus vide encore lorsqu'il ratterit devant l'homme qui lui parlait. Il parlait des armes à feu. Kouta n'était pas en colère. Il y eut même un rictus sur son visage. Un rictus qui fit frisonner le chef (désolé pour le contrôle de perso). C'était un rictuis tellement inhumain. Un sourire qui faisait peur. un sourire de psychopate. Un sourire qui n'allait pas sur un tel visage d'ange. C'était un sourire de démon. un sourire plus pâle que celui de la mort. un sourire qui était tellement faux. Un sourire qui montrait à quel point il était fou. Un sourire qui montrait qu'il était bien plus dangereux que n'importe qui. Un sourire qui paralysait. un sourire encore plus terrible que celui d'un assasssin, d'un violeur ou de n'importe quel taré en ce bas monde. un sourire qui voulait dire qu'il n'avait plus rien. Un sourire qui en disant plus que tout. Un sourire qui montrait que rien ne le changerait. Ce sourire était horrible. Pourtant, il s'affichait si souvent sur ce visage d'ange. A chaque fois qu'il allait tuer. A chaque fois qu'il allait torturer. A chaque fois qu'il allait faire du mal.

Kouta s'approcha de son chef doucement. Son sourire toujours au lèvre, son regard toujours vide. Un regard qui n'avait plus été emplit de quelque chose que la peur depuis bien longtemps. Il s'approchait avec ce dangereux air sur le visage. Il tendit la main et attrappa le canon. Il leva l'arme en l'air, gardant toujours sa paume contre le canon, laissant le doit du chef dedans. Il mordit dans sa lèvre inferieur, jusqu'à ce qu'une goûte de sang perle. Il la laissa couler sur son menton puis fit tomber assis son chef sur le lit. Il s'assit sur ses genoux et lui chuchotta à l'oreille :


"Voir sa mère flotter dans le sang à ses côtés, c'est aussi horrible que de voir sa soeur se faire tuer pour sauver votre vie, ou pas ? Du sang, beaucoup de sang... C'est dur à supporter après, non ? On doit aillir cette couleur ambrée. on doit en avoir peur. Le sang des siens sur notre propre corps, c'est traumatisant, pas vrai ? On ne devrait jamais s'en remettre...
Pourtant, moi le sang, il m'excite. Quand j'en voit, j'ai envie de faire des choses peu catholiques. C'est bête que celui que je vois est souvent sur les personnes que je tue... Non ?"

Il avait obligé Makube à s'allonger sur le lit. Il était assis sur ses genoux, le corps penché vers son visage. Le bras tendu du chef pointant l'arme vers le mur. La main de Kouta toujours dessus. Il passa sa main libre sur le visage de Makubex, comme par maladresse, pourtant, il l'avait caressé. Mais on aurait crut à une maladresse, car il s'en était servit pour plaquer l'autre main du garçon contre le lit. Il déposa un baiser sur les lèvres du garçon et lui susurra à l'oreille :

"Quant à un visage que l'on peux décrire en un seul mot "magnifique", il m'attire tout autant..."


Il tira sur le canon. Il sentit une douleur dans la main. Pas vraiment une douleur en fait. Plutôt une sensation de chaleur. Une sensation de magie. La douleur, elle vint après. Avec le sang. Avec les larmes. Avec les cris. Avec le rire. Avec le regard exorbité. il aimait cette douleur. il l'avait prévue depuis son sourire. il avait besoin de se sentir humain. il avait besoin de souffrir physiquement. Il sentit l'arme tomber au sol. Il remonta sa main vers ses yeux et regarda le sang couler. Il s'assit à côté du chef et murmura un vague :

"Merci"

La bandage était à refaire. Il était imbibé du sang qui continuait à couler. Kouta ne s'en souciait guère. Il avait surtout apprécié le baiser qu'il avait déposé sur les lèvres du chef. Il n'avait pas vraiment le droit, mais il l'avait fait. Il se recroquevilla sur lui même, les genoux dans les bras, laissant le sang tâcher ses blancs vêtements. il laissa les larmes de douleurs coulées sur son visage. Il les aimait tellement ces larmes ! Il se sentait humain. Il avait l'impression de se rapprocher de sa soeur.

Il resta ainsi recroquevillé sur lui même. Repensant milles et une fois à la doucers des lèvres de l'autre garçon...


[ je t'avais dit que je tenterais de l'avoir ^_^ c'est mignon, non ?]
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MessageSujet: Re: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeJeu 7 Juin - 14:12

[ T'as toujours réponse à tout toi, hein? ^-^ Mais oui c'est trooop mignooooon >.< Pas grave pour le contrôle du perso, le sourire devait vraiment faire peur xD ]

Makubex n'aimait pas non plus les armes à feu. A vrai dire, il les avait détestées le jour où sa mère s'en était servie pour se suicider. Le son affreux qu'avait produit le revolver était toujours resté gravé dans sa mémoire, tout comme le contact froid de ces êtres de métal contre sa peau. Le souvenir est, malheureusement, une chose intarissable. Sa mère puis celle qu'il aimait revenaient toujours hanter son esprit, ses pensées. Leurs âmes devaient perdurer dans les armes de Makubex, voilà ce qu'il s'était dit. C'était la raison pour laquelle il avait commencé à apprécier ces choses inhumaines et meurtrières. A chaque fois qu'il utilisait son revolver, c'était comme si les deux jeunes femmes étaient revenues. Sa mère, il n'y tenait pas particulièrement mais tout enfant a besoin un jour ou l'autre de l'amour maternel non? Mais Mitsuki, il voulait toujours la revoir. Elle qui l'avait aimé, embrassé et qui s'était un jour retrouvé dans cet insupportable lit de mort. Elle qui lui avait tendu l'arme avec un regard suppliant."Tue-moi". Il aurait pu le faire mais il faut croire qu'avant il était doté d'un cœur. Et c'était depuis ce jour que l'Ange Noir avait gardé l'arme et l'avait peu à peu transformé en machine de guerre, l'image de son amour revenait à chaque tir et malgré ses peurs, il trouvait cela agréable.

Makubex abaissa l'arme, se fut à ce moment là que toutes ses peurs revinrent. Dés qu'il ne pouvait plus se défendre, il savait pertinemment que son sang pourrait couler. A tout moment, il risquait d'être blessé, de souffrir. Malgré tout ce qu'il pouvait faire, la peur du sang restait. Il la sentait, comme un poids énorme sur ses épaules. Lorsque le chef des Anges Noirs revint à lui, ses jambes faillirent fléchir. Dés qu'il avait quitté son arme, tout était revenu. Mais pendant une seconde, il avait été heureux. Il avait sentit les peaux des deux femmes qu'il avait un jour aimé, il avait sentit leurs parfums, la lèvre de son amour et le souffle de sa mère. Mais la séparation était douloureuse, comme d'habitude. Toujours est-il qu'il reporta son regard sur Kouta. Ce dernier semblait comme ailleurs, le bruit de l'arme ne semblait pas l'avoir effrayé mais lui avait sans doute rappelé de mauvais souvenirs. Le souvenir d'une sœur perdue dans ce qu'on peut appeler "un accident"... Le frère de Makubex était lui aussi mort dans un de ces "accidents", à croire qu'il y en avait partout. Malgré le visage renfermé et vide de sens du garçon en face de lui, le chef des Anges Noirs savait à quoi il pensait. Lorsqu'on contrôle tout un établissement grâce au réseau informatique, on sait beaucoup de choses. Pour une des premières fois de sa vie, l'adolescent aurait préféré être idiot. La souffrance d'un être que l'on considère comme un semblable peut parfois vous atteindre malgré votre manque de sentiments.

Puis Kouta revint à lui. Dés cet instant, Makubex perçut l'air complètement changé du garçon. Un regard noir, encore plus vide que celui de la minute précédente. Un regard empli de néant, on pouvait presque penser qu'il suffisait de plonger dedans pour être aspirer dans un trou noir et ne jamais revenir. Quant au sourire... Celui-ci arracha à un être sans cœur un frisson. Ce n'était même pas un sourire, ça ne ressemblait à rien et en même temps on comprenait le sens de cette sorte de grimace. Un sourire qui reflète l'état mental de la personne, un faux sourire mais différent de ceux de Makubex. Celui là était pire que tout ce qu'il avait pu voir auparavant. Un sourire de démon, comme si Kouta allait se jeter sur lui dans la minute qui suivait pour le tuer. Les doigts du chef se refermèrent un peu plus sur l'arme qu'il tenait dans la main. Il n'était pas rassuré du tout, il lui semblait voir cependant le vrai Kouta. Celui qui avait soif de sang et tuait ses adversaires sans aucun scrupule. Les Akumas parlaient souvent de cet être étrange, Ange le jour et Démon la nuit.

L'adolescent commença alors à s'avancer vers Makubex qui, pour une fois, était complètement prit au dépourvu. Les pas s'approchaient en même temps que le corps blanc de Kouta. Le sourire démoniaque toujours accroché aux lèvres et le regard chaotique rendaient le chef plus inquiet chaque seconde. C'est à ce moment là que ce dernier sut... Il sut qu'il serait incapable de faire du mal à celui qui se trouvait à ce moment même en face de lui. Il n'y arriverait pas, il ne pourrait pas. Lorsque Kouta tendit la main, se fut pour attraper le canon du revolver. Si Makubex devait tirer, c'était maintenant. Il ne le fit pas, ce n'était pas par crainte mais tout simplement... par amour. Cependant, l'adolescent refusait d'y croire, il s'accrochait à l'idée que c'était parce qu'un chef ne tue pas son soldat. Il laissa monter son bras et l'arme, son doigt toujours sur la détente et le coup qui refusait de partir. Et toujours cette affreuse idée qui le hantait. L'idée que pour la première fois depuis longtemps, il aimait quelqu'un et que ce quelqu'un remplacerait peut-être l'image de Mitsuki. Et Makubex refusait toujours d'y croire. Pourtant, il l'avait sentit. Il avait sentit pour la première fois depuis la mort de celle qu'il avait aimé. Il avait sentit son cœur battre. Un unique battement qui signifiait beaucoup de choses. Il vit Kouta se mordre la lèvre, le sang qui coulait arracha de nouveau un frisson au jeune homme. Une main poussa délicatement Makubex sur le lit, celui-ci se laissa faire même lorsque Kouta s'assit sur ses genoux et se mit à lui murmurer quelque chose à l'oreille.

Il savait tout. Comment? Mystère, mais toujours est-il que Makubex avait toujours prit soin d'effacer toutes les données le concernant. Comment cet homme pouvait-il savoir? L'image de sa mère lui revint, en même temps que le son, la voix, les paroles. "Je te hais, mon fils". Il n'avait jamais rien éprouvé de plus horrible, une douleur psychique incroyable. Il dut même serrer les dents pour empêcher une larme de couler ou un hurlement franchir le seuil de ses lèvres. Il se laissa encore faire, son corps était à présent étendu sur le lit. C'était la première fois qu'il ne se débattait pas lors d'un contact avec une personne qu'il était censé "ne pas aimer". Kouta restait assis sur ses genoux mais son visage approchait un peu plus chaque instant de celui de Makubex. La main libre du garçon caressa alors le visage, pour le moment impassible, de son chef. Un chef qui avait d'ailleurs beaucoup de mal à garder son sang froid et les idées claires. Les mains de Kouta agrippaient à la fois fermement et tendrement les poignets de l'adolescent.

Ce fut le baiser qui déclencha tout. Les yeux de Makubex s'agrandirent mais étrangement il ne sut pas vraiment pourquoi. Malgré le sang de Kouta sur les lèvres, il n'avait pas frissonné, pourtant il avait toujours détesté le contact avec le sang et le goût de celui-ci. Pour la première fois, la sensation du sang sur son corps fut agréable. La phrase qui suivit ne fit qu'accélérer le rythme des battements de cœur de Makubex. Oui, vous avez bien entendu, Makubex venait à l'instant de retrouver son cœur, ses sentiments. Mais tout disparu presque aussitôt. C'était sans doute à cause du bruit du canon. Il avait tiré sans savoir pourquoi. Il ne l'avait même pas voulut et se demander presque si ce n'était pas Kouta le responsable du coup de feu. Il ne savait plus, tout se mélangeait. Il lâcha l'arme et continuait de fixer le garçon en face de lui. "Merci". Pourquoi disait-il cela? En fait, c'était plus à Makubex de le remercier. Il avait retrouvé pendant un instant les sentiments du passé.


- Merci à toi aussi.

Kouta se recroquevilla sur lui-même, laissant le sang couler de sa main déjà blessée un peu auparavant. Mais ce qui étonna Makubex fut les larmes qui roulaient sur les joues du garçon. Que fallait-il dire, que fallait-il faire? L'adolescent n'en savait rien. Il se releva, ramassa son revolver et le rangea dans la poche intérieure de son haut, comme si rien ne s'était passé. Puis il regarda la main blessée de Kouta. Il ne savait plus quoi faire mais il valait mieux soigner qu'attendre. Il alla chercher une chose étrange dans sa valise. Comme une sorte de boîte de couleur noire et or. Il l'ouvrit, laissant découvrir plein d'objets, avec tout ce qui se trouvait dedans on aurait pu ouvrir une pharmacie. Médicaments, bandages, anti-douleur... Bref, toute l'artillerie. Il posa la boîte à côté de l'évier et se dirigea de nouveau vers Kouta. Il l'obligea à se lever et à se diriger vers la salle de bain.

- Je ne suis pas un expert en la matière donc désolé si ça fait mal.

Décidément, il devenait trop gentil. "Désolé". Il n'avait jamais prononcé ce mot et encore moins à un de ses disciples. C'était un honneur en quelque sorte pour celui à qui c'était adressé. Il mouilla d'abord la main, enlevant ainsi toute trace de sang. Ensuite vint le moment de désinfecter la plaie. C'était en général assez douloureux donc il le fit le plus vite possible. Enfin, il banda la main aussi bien qu'un médecin diplômé l'aurait fait. Au final, il était plutôt fier de lui. Il dirigea son regard vers celui de Kouta.

- Je me répète peut-être un peu mais fais attention à ta main, je n'aimerais pas que le seul être cher à mes yeux meurt parce qu'il n'a pas sut tenir un poignard au moment du combat.

C'était ce qu'il avait dit un peu avant... Ou presque. Il avait bien employé le mot "être cher", il avait bien adressé la phrase à Kouta... Que se passait-il dans la tête du chef? Il ne le savait pas lui-même. La seule chose qu'il savait c'était que le baiser de Kouta lui avait redonné un des sentiments qu'il avait perdus : L'Amour... Un sourire en coin se dessina sur le visage blanc du chef des Anges Noirs. C'était fou comme il était beau lorsqu'un vrai sourire ornait ses lèvres. Il passa une main dans ses cheveux. Les premières choses que l'on voyait chez lui étaient ses yeux. Mais jusque là, il n'avait jamais été emplit d'une quelconque chaleur. Un sentiment passager? Oui, peut-être. Il ne savait pas vraiment ce qu'il se passait dans son esprit mais cela le changeait considérablement. Demain, il serait probablement redevenu le même, froid et teigneux.
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MessageSujet: Re: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeVen 8 Juin - 0:28

Le coeur bat sans qu'on s'en aperçoive. pourtant, quand quelque chose de très dur arrive, on arrive à le sentir battre très fort. Après une chute. Après une frayeur. Après une perte. Après une joie. Après un sentiment nouveau. Après une connaissance. Après un baiser. Après une blessure. Après un changement. Après un coup de feu. Après une caresse. Après des échanges. Après des regards. Après des remerciements. En gros, après ce que venait de vivre Kouta. Oui, Kouta sentait son coeur battre en lui. Il le sentait comme il ne l'avait jamais sentit ; et ce depuis qu'il avait posé ses lèvres sur celle du garçon. Depuis cet instant, son coeur n'avait cessé de battre. Il battait dans poitrine aussi vite que le tic tac d'une bombe. une bombe à retardement qui n'attendait que d'exploser.

Le chef l'avait entraîné dans la salle de bain. il avait été gentil. Très gentil. Trop gentil. Il avait été d'une grande douceur. Evidemment, Kouta n'avait rien sentit de désagréable, vu que la seule douleur qu'il ressentait était mentale et non pas physique. Celle de la balle avait été tellement courte. Kouta ne la sentait déjà plus. Il ne sentait que la douce main de Makube lui nettoyer sa plaie. Puis il sentit le bandage blanc s'entouré autour de sa blessure. C'était tellement agréable qu'on s'occupe de soi avec tant de douceur. Même la phrase suivant le bandage avait été douce. Tout avait changé dans la manière d'être de Makube.

Kouta osa lever la tête pour le regarder encore une fois. il fut encore plus surpris de découvrir sur ce visage d'une grande beauté, un sourire qui le rendait encore plus beau. Kouta en eut le souffle coupé. Il se redressa et plaque Makube contre le mur. il ne savait plus trop ce qu'il faisait. Il lui passa une main sur le visage, dans le cou, il lui chuchotta à l'oreille :


"Mourir pour toi ne me dérangerais pas"

Il avait envie de recommencer ce qu'il avait fait tout à l'heure. pas le coup de feu. Non, autre chose. Il voulait regouter aux lèvres de Makube. Il se serra contre lui, lui pris le visage d'une main, caressant avec l'autre ses cheveux et l'embrassa. Pas un simple baiser furtif, non. Un baiser passioné, où il goûtait à ses lèvres. Où il rougissait de son audace. où il tremblait à l'idée d'être rejetée. un baiser où il mettait toute son âme. un baiser où il chercha la langue de Makube. un baiser qui se termina bien trop vite à son goût. Car oui, il s'arrêta. Il regarda Makube un instant. Il l'avait lâché. Il était rouge comme une tomate. Rouge d'avoir eu l'audasse de l'embrasser comme ça sans son accord. Rouge d'avoir tant aimer. Rouge d'en revouloir. Mais le plus frappant sur son visage, c'était ses yeux. Ils s'étaient allumés. Une lumière violette les éclairait. Une lumière de vie. une lumière de plaisir. une lumière d'amour. Une fenêtre ouverte sur la boîte en son coeur.

Cependant, Kouta avait trop honte d'avoir profité de la situation pour faire ça. Il regarda son chef avec ses yeux d'ange, ses yeux ronds, ses yeux pleins d'expressions. Il fixait son chef, et, indigné par lui même. Il partit en courant pour aller se réfugier dans un coin de la pièce, derrière son lit. Mais avant de partir, il avait réussi à murmurer :


"Pardon..."

Caché derrière son lit, il se laissait bercé par des illusions. il imaginait que Makube venait le prendre contre lui et lui dire des mots doux. De simples illusions, évidemment. Il était là, à se bercer dans sa cachette qui n'en était pas une. Il se demandait se qu'était ce sentiment nouveau. il aurait aimé le connaître mieux. or, il ne l'avait jamais connu.

[plus court que d'habitude, mais c'est plus tard, et tu m'a trop parlé Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] 961217 ]
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MessageSujet: Re: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeVen 8 Juin - 11:52

[ Ose dire que c'est de ma faute nain-bécile !! xD Pour la peine je vais te faire un vrai roman !! Loool ]

Makubex était complètement perdu dans ses douloureuses pensées. C'était la première fois que réfléchir ne lui avait pas prit quelques secondes. A vrai dire, cette réflexion durerait sans doute indéfiniment car un tas de questions arrivait dans sa tête et les réponses ne venaient pas automatiquement. Que se passait-il? C'était cela la vraie question. Pourquoi avait-il ressentit des choses qu'il n'avait pas ressenti l'instant d'avant? Non, il le savait déjà, c'était du à l'action de Kouta. Alors, que pouvait-il se demander? Il ne savait pas. Non, il ne savait plus. C'était plutôt ironique, la personne la plus intelligente du lycée devenant bête comme ses pieds après un simple contact physique. Le seul ennui, c'est que Makubex avait ressentit quelque chose de différent. Quand Kouta l'avait embrassé, ce n'était pas comme si une personne qu'il appréciait en avait fait de même. Comment exprimer cela? C'était plus profond, plus... Non, aucun mot ne pouvait décrire cela. Tout se mélangeait dans l'esprit habituellement clair de l'adolescent mais la seule chose qui ressortie de son esprit fut : Si Makubex tombait sous le charme de quelqu'un, il serait heureux. On aurait pu y voir des avantages mais lui ne voyait que des inconvénients. Il ne pourrait plus être le chef des Anges Noirs. Il le savait pertinemment. C'était la haine qui lui avait permit d'avancer, c'était la colère qui l'aidait à frapper. S’il devait connaître à nouveau le sentiment Amour, il courrait à sa perte et celle de son clan. Et pourtant...


Pourtant il y vit un avantage. Sans même lever les yeux du bandage, il vit l'image de Kouta apparaître sur le linge blanc. Un visage blanc mais magnifique aux traits fins, un regard violet d'où semblait s'échapper le chaos, des cheveux bruns qui suivait inlassablement le souffle du vent... Et sa bouche qui l'avait embrassé, le doux contact de sa bouche lisse comme la plus parfaite des soies, enivrante comme le plus délicat des parfums. Et ses mains qui l'avaient caressé, l'agréable contact de ses mains douces comme la plus parfaite des plumes, blanche comme la pâleur de la lune. Même s'il reniait cette pensée, il savait très bien qu'il avait apprécié le baiser et qu'il ne tenait qu'à lui de recommencer. Il savait aussi que s'il recommençait, il tomberait très certainement totalement amoureux de Kouta. Ce sentiment qu'était l'amour, il lui semblait ne jamais l'avoir connu aussi fort et puissant. Oui, Makubex avait eu la chance de connaître l'Amour mais à présent, une question abominable venait lui torturer l'esprit...

Si ce qu'il ressentait maintenant était plus fort et plus puissant que ce qu'il avait ressentit auparavant, si c'était cela l'Amour véritable, alors il n'avait pas aimait Mitsuki. Cette simple supposition lui fit l'effet d'une balle dans l'estomac. Il ne l'avait pas aimé. Il ne l'avait pas aimé et à cause de lui elle était morte. Si elle avait été avec un autre, elle serait encore en vie. C'était de sa faute. Entièrement de sa faute. Sa gorge se noua à cette impression. Toute sa vie, il n'avait su que mentir aux autres. Trompé par sa haine et sa colère, il avait cru stupidement que l'amitié qui l'unissait à Mitsuki était de l'amour. Pourtant, tous les instants qu'ils avaient passé ensemble lui semblaient heureux. Cependant, quelque chose qui jusque là lui avait échappé lui revint en mémoire. Il ne trouvait aucun plaisir quelconque à embrasser son soit disant ancien amour. Dés qu'il le pouvait, il baissait la tête ou détournait le regard. Il pensait que c'était normal de ne pas vouloir s'engager aussitôt, qu'il n'était pas différent... Alors qu'en fait, il ne l'aimait pas. Donc, si tout cela se révélait juste, ça ne pouvait signifier qu'une seule chose : Il n'avait jamais connu l'Amour.

Makubex sortit de ses pensées lorsque Kouta le plaqua contre le mur. Sa main caressait le visage, puis le cou de son chef avec une douceur qu'il avait réussi à cacher jusqu'à présent. La phrase que le garçon chuchota fit plus d'effet que les actes précédents. Mourir pour toi. Le cœur de Makubex venait de battre, une fois, deux fois... Il n'arrivait plus à l'arrêter. La phrase lui faisait énormément plaisir mais le rendait triste aussi. Combien d'êtres étaient déjà morts pour lui? Des centaines, peut-être plus... Mais ce qui le rendait réellement triste, c'était que ce soit Kouta qui meurt pour lui. L'unique personne qui comptait différemment pour lui sur ce monde. Les battements de cœur s'intensifièrent, la souffle de Makubex se saccadait de plus en plus au fur et à mesure que le visage de l'adolescent s'approchait. Tout le corps de Kouta s'approchait de Makubex mais celui-ci ne faisait rien pour l'en empêcher. Il se surprit même à attendre avec impatience le moment où leurs deux bouches s'uniraient.

Ce moment vint enfin. Les lèvres se touchèrent mais le baiser fut différent du précédent. La langue de Kouta vint chercher celle de Makubex, il la caressa doucement, passionnément. C'était sans aucun doute le moment le plus inqualifiable de la vie de Makubex. On ne pouvait pas l'appeler Joie, ni Bonheur, ni Sensation de plaisir... Parce que tout ces mots étaient trop insignifiant face au sentiment qui envahissait l'esprit et le cœur de l'adolescent. Ce moment incroyable où tous les sentiments les plus merveilleux semblaient se rencontrer. Le moment où deux corps s'unissaient pour se dire à travers les gestes combien ils s'aimaient. Pour la première fois, Makubex sentit que son cœur allait exploser. Pas exploser à cause du chagrin mais exploser par amour. Exploser par excès de bonheur. Le visage du garçon vit une nouvelle couleur apparaître. Rouge, il devenait écarlate. Il ne contrôlait plus rien, ni son corps, ni son esprit, ni ses pensées... Makubex, le plus grand des génies et maître de lui-même en toutes circonstances venait de perdre totalement le contrôle.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Le baiser se termina un peu trop vite au goût de Makubex mais celui-ci savait qu'une minute de plus et il n'aurait pas pu tenir sur ses jambes. Sa poitrine se soulevait puis s'abaissait très rapidement, son souffle ne s'était pas remit de l'émotion. Il passa sur le regard vide de Kouta et faillit regarder autre part mais une chose fit que ses yeux observèrent ceux du garçon. Ils étaient changés. Pour la première fois depuis qu'il avait rencontré le jeune homme, le vide laissait la place à une petite lumière violette. Ils étaient si beaux quand cette lueur apparaissait. Tellement beau que Makubex crut que ses jambes allaient le lâcher pour de bon. Il réussit à tenir en s'appuyant sur le comptoir.

La blancheur habituelle du visage de Kouta avait elle aussi laissé la place à un teint dans les rouges vifs. Les yeux du garçon se posèrent sur son chef et ce dernier eut du mal à rester immobile. Il aurait voulut mêler encore sa langue à celle de l'adolescent. Il n'y eut qu'un "Pardon" qui emplit la pièce, résonnant dans les oreilles de Makubex qui mit un temps à réagir avant de se lancer après Kouta. Il débarqua dans la chambre mais ne vit personne [ oui, il est pas allé fouiller derrière le lit ] et eut peur de ne pas avoir bien réagit. Il ouvrit la porte du dortoir mais le couloir était désert. Il revint doucement à l'intérieur, laissant son rythme cardiaque redevenir peu à peu normal mais rien n'y fit. Son cœur battait encore et toujours dans un rythme incessant. Le moral de Makubex s'abattit d'un seul coup. Il était triste. Triste parce qu'il avait cru faire du mal à Kouta. Avec une force que l'on n'aurait pas soupçonnée chez lui, l'adolescent envoya un méchant coup de poing dans le mur. Un petit trou se créa à la place de la main du garçon. Celle-ci était d'ailleurs en sang mais Makubex ne s'en aperçut même pas. A croire que l'amour vous fait tout oublier, même vos peurs les plus profondes. Il s'avança jusqu'à la fenêtre que Kouta avait fermé un peu après son arrivée.

Makubex colla son front sur la vitre. Une sensation de froid recommença à s'immiscer en lui. Que devait-il faire? Et si Kouta pensait qu'il ne l'aimait pas et qu'il allait faire une bêtise? Non, un être aussi intelligent ne ferait pas ça. Du moins, c'est ce qu'il espérait. Il était dans un tel état d'esprit qu'il ne s'était même pas aperçu que celui qu'il cherchait se trouvait à quelques mètres de lui. A ce moment là, une chose lui échappa. Ses yeux ne l'avaient jamais trahi auparavant, il ne se souvenait même pas avoir déjà pleuré dans son enfance. Non, c'était la dure vérité : Makubex n'avait jamais pleuré, il n'avait jamais ressentit ce besoin. Et là... Qu'est ce qui coulait le long de ses joues? De l'eau? Des larmes? Deux sillons venaient de se créer sur les joues de Makubex. Une goutte perla à son visage et vint s'écraser sur le sol, suivit de quelques autres. La voix du jeune homme s'éleva dans la pièce. Une voix suppliante qui n'avait absolument plus rien à voir avec celle d'avant.


- Kouta...

Il voulait qu'il revienne, il voulait le revoir. Makubex était prit au dépourvu, tellement qu'il ne pensa même pas à prendre son ordinateur pour vérifier sur toutes les caméras si Kouta n'apparaissait pas. D'une certaine façon, cela n'aurait servi à rien. Mais toute la symbolique était là : Le chef des Anges Noirs ne se séparait jamais de sa machine et maintenant, il l'avait complétement oublié.
Il se souvenait cependant de son revolver. Il le prit, le regarda. Il y avait du sang de Kouta sur le bout. Le sang qui s'était écoulé lorsqu'il avait tiré. Cette saleté de machine avait fait mal à Kouta et cela énerva encore plus Makubex. Il lança l'arme sur le mur mais celle-ci ne se cassa pas. C'était un génie qui l'avait créé, c'était donc une arme parfaite. Mais la muraille destinée à cacher son cœur, c'était aussi son oeuvre. Elle, en revanche, n'était pas du tout au point. Il la sentait se briser à chaque fois que Kouta approchait ses lèvres... En repensant au baiser, Makubex se mit à rougir et porta sa main sur sa lèvre inférieure. Il la caressa, comme s'il ne croyait pas ce qui venait de se passer.

Il murmura encore plusieurs fois le nom de Kouta, comme entré dans une sorte de transe. Il avait besoin de se rafraîchir les idées, il avait besoin de se ressaisir. Il se dirigea donc vers la salle de bain, sans même se déshabiller il entra dans la douche et alluma l'eau. Un torrent d'eau gelée se mit à déferler sur son corps. Les yeux ouverts, la tête baissée, Makubex pensait...
Encore une fois, tout lui échappait. Il sourit ironiquement en voyant le pouvoir qu'avait l'amour sur lui. Le pouvoir d'effacer son passé pour le rendre heureux. Le pouvoir de lui faire oublier même les plus mauvais souvenirs pour le faire sourire. Tout ceci, c'était le pouvoir que Kouta tenait entre ses mains. Il sentait son cœur sortir de sa prison de glace pour rejoindre le néant de Kouta. Il était si bien dans ce monde chaotique. Tellement bien que, même sans le garçon de ses rêves à ses côtés, il se surprit à sourire. Un vrai sourire qui créait une barrière dans les deux sillons de larmes qui ornaient ses joues. Il ne se doutait pas que l'être qui hantait à présent ses pensées se trouvaient seulement à quelques mètres. Il sortit de la douche et, sans même se sécher, il se dirigea de nouveau vers la fenêtre. Un rire cristallin s'éleva dans le silence pur de la chambre. Le rire de Makubex surgit pour la première fois du néant. C'était un rire magnifique, qui pouvait soigner toutes les plaies de ce stupide monde. Toutes ces années de tristesse, passé à se morfondre sur son sort...

Makubex ouvrit la fenêtre et laissa l'air frais s'immiscer dans ses poumons. Il frissonna et ce fut à cet instant qu'il sut que Kouta avait réussit. La barrière qui renfermait le cœur de Makubex avait presque entièrement fondu...


[ Le plus long post de l'histoire des posts, je sais !! Et sans dialogue en plus !! xD J'ai compté, il fait 103 lignes! ]
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MessageSujet: Re: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeVen 8 Juin - 19:46

Ce sentiment... C'était quoi ? C'était quoi ce sentiment qui lui donnait les joues roses ? Que pouvait être ce sentiment qui lui donnait envie de vivre pour autre chose que la vengeance ? Ce sentiment qui avait emplit ses yeux de lumières ? Ce sentiment qui avait lançé quelqu'un dans son chaos ? Que pouvait-il bien être ? Pourquoi n'avait-il plus envie de rejoindre sa soeur ? Pourquoi n'avait-il plus envie de ne vivre que pour la vengeance ? Et surtout, pourquoi se comportait-il comme ça avec Makube ? Lui dont la seule relation sexuelle avait été involontaire se jettait littéralement sur un garçon avec une tendresse qu'il n'avait plus eu depuis sa soeur. Pourquoi avait-il envie de protéger le garçon ? De le serrer contre lui ? De l'embrasser encore et encore ? Pourquoi ?

Il avait aimé sa soeur comme on aime un ange. Il l'avait aimé de tout son coeur. Il lui avait donné l'amour qu'une mère, un père et un frère aurait du lui donner. A lui seul, il lui avait tout donné. Il avait aimé ses parents adoptifs. Oui, il avait adoré ses deux hommes qui s'aimaient pour ce qu'ils étaient et qui n'avaient pas peur des regards d'autruis. Il avait aussi aimé le visage enfantin dans son passé. Ce jeune garçon qui ressemblait à Makube en plus jeune. Il s'en souvenait encore...

C'était un jour de foire. Kouta et sa soeur se promenaient main dans la main. Ils étaient en train de parler quand Kouta n'avait plus rien entendu. Il fixait un jeune garçon. Un garçon avec des yeux magnifiques, uin visage magnifiques aussi. Il était jeune. Peut-être un peu moins que Kouta. Mais Kouta n'avait pas pu détacher son regard de ce garçon. Il avait chuchotter quelque chose à l'oreille de sa soeur qui avait éclaté de rire et l'avait entraîné par la main. Kouta n'avait jamais revu l'enfant.

Il n'avait jamais aimé comme il aimait aujourd'hui en tout cas. Il était prèt à mourir plusieurs fois dans d'atroces souffrances si ça pouvait éviter le décès ou la douleur de Makube. Oui, Kouta aimait. Il aimait et ça le gênait. Cela signifiait qu'il était en danger. Cela voulait dire qu'il devrait protéger aussi Makube. Car se servir d'une arme ne fait pas tout. Kouta savait parfaitement que son agilité, son intelligence, sa haine et sa force l'aidait énormément dans sa lutte. Il devrait protéger Makube comme il aurait du protéger sa soeur. il le protégerait parce qu'il ne voulait pas perdre quelqu'un d'autre. Kouta n'était pas un homme comme les autres, il était bien pire...

Kouta passa une main sur ses lèvres. Il sentait encore le goût de celle de son objet de pensée. Il se souvenait de la douceur de la bouche de Makube. Cette douceur envoûtante. De son regard bleu dans lequel il avait voulu se noyer. De cette langue si douce et râpeuse à la fois. De ce goût unique. De ce goût qu'il risquait de ne jamais sentir... Car il ne se voilait pas la face. Il était impossible que Makube l'aime. Makube ne pouvait pas l'aimer car il aimait les femmes, comme la plupart des hommes§. Il avait du trouver répugnant de se faire embrasser par deux reprise par un homme comme Kouta. Un homme aussi vil et répugnant. Un lâche qui n'avait pas su sauver sa soeur qui était morte pour lui. Non, Makube n'aimait pas Kouta et Kouta le servirait juste parce qu'il l'aimait. Il était prèt à endosser milles et une souffrances si on les épargnait à l'homme qu'il aimait. Oui, Kouta était réellement amoureux de Makube. L'amour chez un homme normal fait souvent des choses folles. Que dire de l'maour chez un assassin psychopate ? Il ne pensait plus à sa vengeance. Une seule chose l'obsédait. Ce mangifique visage. Ce visage et ses cheveux. Ces cheveux et ses yeux. Ces yeux et ses lèvres. Ces lèvres et son sourire. Ce sourire hypocrite qui lui allait si bien...

Kouta décida de se lever pour s'enfuir. Il ne parlerait plus à Makube. Il ne ferait plus rien. Il allait fuir de la chambre tant que Makube était dans la salle de bain et il changerait de dortoir pour ne plus s'imposer aussi vulgairement à son chef. il ne voulait plus l'indisposer come il l'avait fait aujourd'hui. Il ne désirait qu'une chose, qu'il soit hjeureux. Même si le bonheur ne se lisait pas sur le visage de Makube, Kouta apprendrait à le déceller. Il était prèt à sacrifier son coeur pour que Makube soit heureux. Car si l'homme qu'il aimait était heureux, il le serait lui aussi. Pas autant que s'il avait été dans ses bras, pas autant que s'il l'avait embrassé, pas autant que s'il l'avait touché. Mais il serait ehureux quand même. Car l'amour ne tenait qu'en peu de chose : le bonheur de l'autre.

Il avait prit sa décision, mais il retomba bien vite sur le sol. Makube était déjà sortit de la salle de bain. Il semblait le chercher. Sûrement pour le punir. Oui, Makube devait lui en vouloir pour avoir osé le traîter comme il l'avait fait. Oui, Kouta avait mal agit. il avait osé embrasser son chef. Il n'en avait pourtant pas le droit ! Kouta entendait Makube s'agiter. Il entendit une porte s'ouvbrir puis se refermer. Un instant, il se dit que Makube avait du partir. Mais non. Il entendit des pas dans la pièce. il avait du cercher Kouta des yeux. Il devait tellement lui en vouloir... Kouta était persuadé qu'il n'aurait pas du agir comme tel. Il n'en avait pas l'autorisation ! Un coup se fit entendre. Un craquement aussi. Osant jeter un coup d'oeil discret, Kouta vit que Makube avait frappé dans le mur de toute ses forces et l'avait cassé. Il saignait, mais il ne semblait pas l'avoir vu. Il devait vraiment lui en vouloir pour frapper aussi fort dans le mur. Il avait du imaginer que c'était le visage de son subalterne. Assurémment. Il avait du s'imaginer en train de frapper de toute ses forces les visage de Kouta. il n'y avait aucune autre explication pour qu'il casse le mur et qu'il ne voie pas qu'il saignait.

Kouta dû se ratatiner encore un peu sur le sol car Makube, le beau Makube, s'avançait en direction de la fenêtre sur laquelle il avait laissé du sang peu avant. Il y avait collé sa tête. Sûrement pour se calmer les nerfs. Tant mieux. Kouta n'avait pas envie de finir comme le mur. De plus, il ne se serrait pas défendu face à Makube, car il méritait une leçon, et il le savait. il méritait d'être punit pour son effronterie. Il aurait même du mourir. Il réprima le gémissement qui essayait de sortir de sa gorge. Pourtant, tout comme Makube, il ne réussit pas à retenir ses larmes. Des larmes qui coulèrent doucement sur ses joues. Des gouttelettes d'eau qui descendirent jusqu'à son menton pour s'unir et tomber sur ses genoux qu'il avait ramené contre son corps.

A cet instant, il prit une autre décision. Il ne s'enfuirait pas comme un lâche qu'il était, non, il ne le ferait pas. Il allait se rendre auprès de Makube et se laisser punir comme il le méritait. C'était normal après tout ce qu'il avait fait. Il devait être puni par l'homme qu'il aimait pour l'avoir obligé à goûter à sa salive. Il en serait ainsi. Du moins, il aurait du en être ainsi. Car un autre facteur changea le produit. une voix. Une voix triste et suppliante. une voix qu'il eut du mal à reconnaître tant elle était différente. une voix qui l'appelait. La voix de Makube. Une voix si tendre. Une voix si douce. Une voix si magique que Kouta en eut des frissons sur son frêle corps. il avait blessé Makube à ce point là...au point qu'il l'appelle pour le tuer. Pour le tuer ? Non ! Kouta sentait dans cette voix autre chose qu'une supllique pour l'abattre. Non, on aurait dit qu'il réclamait Kouta. Comme un enfant réclamme sa peluche. Il avait prononcé son nom parce qu'il voulait revoir Kouta. Oui mais pourquoi le voulait-il vu qu'il ne l'aimait pas ? C'était obligatoirement pour le punir. Kouta essayait de se voiler la face et ça ne menait à rien...

Kouta fixait le jeune garçon de ses yeux violets et emplit de tristesse. Oui, de tristesse. Kouta était triste d'avoir déçu Makube. D'ailleurs, celui-ci était tellement déçu qu'il venait juste de jeter son arme contre un mur pour la punir de ne pas l'avoir abattu. Voilà où en était Makube. Il souhaitait que Kouta n'ai jamais eu le temps de l'embrasser. Il devait tellement le haïr. D'ailleurs, il se passait la main sur sa lèvre inferieur. Sûrement pour nettoyer la souillure de son membre de clan. Inconsciemment, Kouta "têtait" sa lèvre, comme pour en aspirer les derniers restes de Makube sur celles-ci. Il aurait tant aimer avoir le droit de l'aimer... Pourquoi n'aimait-il pas les garçon lui aussi ? Tout simplement parce que c'était contre nature, évidemment.

Kouta le regarda s'éloigner. Il murmurait encore son nom avait dégoût. Il devait tant haïr Kouta. Kouta qui n'aurait jamais du souffrir qu'on le haïsse. Après tout, ça avait souvent été comme ça depuis la mort de sa petite soeur, alors pourquoi ça changeait ? Pourquoi se souciait-il de ce que Makube pensait de lui ? Pourquoi ?
Il entendit l'eau s'allumer. Makube se nettoyait physiquement des souillures de Kouta. Quoi de plus normal ? Après ce qu'il avait osé faire sans en avoir l'autorisation...

Kouta s'apprêtait à se lever pour partir, quand la porte de la salle de bain s'ouvrit une seconde fois sur un adolescent tout mouillé. Qu'arrivait-il donc à son chef ? Pourquoi semblait-il si heureux ? Il souriait, du moins Kouta trouvait qu'il souriait. Toujours tapit dans l'ombre, il le vit ouvrir en grand la fenêtre pour rire. Et quel rire ! Un rire magique qui emplit de bonheur les yeux de Kouta. Un bonheur inhabituel qui ne tarda pas à disparaître en se souvenant que Makube devait le détester. Il semblait pourtant si heureux...

L'adolescent tout de blanc vêtu atrappa un morceau de papier et commença à gribouiller quelques mots avec un stylo violet. Il aimait beaucoup le violet. Il gribouilla se qu'il avait marqué et prit un autre papier sur lequel il rédigea proprement ce qu'il voulait dire. Puis il remit le stylo sous son oreiller et se leva. Il soupira un grand coup et s'approcha de Makube.

Il tremblait exterieurement et interieurement. Il ne savait pas ce que Makube pensait de lui. Mais il avait epur de le savoir. Son regard était brillant. Il avait changé en quelques minutes. Il ne souriait pas vraiment, pourtant, son visage exprimait quelque chose. Kouta était différent. Lui sans être vraiment lui. Il était aussi beau que l'autre sans être totallement le même. C'était un nouveau Kouta. Un Kouta qui ferait tout pour avoir celui qu'il voulait. Un Kouta qui était prèt à tout changer en lui. Un Kouta amoureux qui en valait deux. Un Kouta avec des yeux pour manger un Makube malgré ses fenêtre sur l'océan. Le chaos avalerait les océans. Voilà ce que se disait Kouta. S'il ne pouvait avoir le garçon, alors il le protégerait du mieux qu'il le pourait. Sans haine ni sans rien. Juste par amour...

Il posa sa main sur l'épaule de son chef et le força à se tourner. Il le regarda dans les yeux. Il était d'une bauté tellement magique... On aurait dit un roi qui avait été élevé dans un monde immaginaire. On aurait dit un ange interdit de règner. On aurait dit un aigle royal sans ailes. On aurait dit Vénus en homme. on aurait dit la magie de la beauté réunit en un homme. Kouta se reprit et fourra son morceau de papier dans la main de Makube. Il essaya de luis ourire en vain. Au lieu de ça, il lui remit une mèche en place et lui chuchotta timidement :


"Si tu me pardonne..."


Ensuite, il tourna les talons et partit en courant. Il ouvrit la porte à la volée et fuit dans les couloirs. Il fuyait, n'osant se retourner pour voir si on le regardait ou si on le suivait. Non, l'important était juste que Makube lise et vienne...
Car le mot qu'avait écrit Kouta, il l'avait écrit avec son coeur. il l'avait écrit avec son âme. il l'avait écrit parce qu'il aimait vraiment cet homme qu'était physiquement Makube. Il voulait connaître l'homme qui vivait en son chef. Il voulait tout savoir. Il voulait se faire pardonner. Il voulait se faire aimer. il voulait vivre avec lui un moment de sa vie, ne fussent quelques simples et courtes secondes.


Makube...

Pardonne moi de t'avoir embrassé
contre ton gré. Je ne peux pas rester
près de toi, je me sens trop honteux.
Si tu me pardonne, alors viens cet
après-midi au café. Je t'y attendrais
dès quatre heures.

Pardonnes moi mais... je t'aime.

Kouta



Oui, si Makube venait, alors Kouta serait le garçon le plus heureux malgré son désespoir. Il n'importait que cette rencontre. Il voulait savoir ce que pensait Makube de son acte. Il en avait besoin plus que tout au monde. Même ses précédentes larmes le prouvaient. Il ne pouvait vivre sans Makube pour la simple et bonne raison que sans lui, il se sentirait comme un ange à qui on a retiré ses ailes. Sans Makube, il perdait tout. Il ne le connaissait pas, et pourtant, il l'aimait déjà...

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MessageSujet: Re: Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...]   Chambre 1[ Yuki Misokatu, Dey Kouta, Makubex et ...] Icon_minitimeLun 11 Juin - 11:45

Alors qu’il regardait la ville qui semblait s’étendre à l’infini, Makubex sentit une main se poser sur son épaule. Avant qu’il ait pu réagir, quelqu’un le fit se retourner. Il se trouvait nez à nez avec Kouta. Le rythme cardiaque s’accélérait dangereusement et l’adolescent tenta de se contrôler même si les actes qu’il avait fait avant le trahissaient. Kouta avait tout vu. Le magnifique Kouta qui était en train de plonger son regard violet dans celui de son chef. Peut-être qu’à cause de lui, Kouta s’était lui aussi rendu compte qu’il aimait aussi les hommes. Peut-être que c’était de sa faute si cet ange allait subir le déshonneur devant les autres. Le déshonneur, à lui ?! Et Makubex qui aurait aimé le faire asseoir sur un trône. Si, par sa faute, son ange ténébreux venait à être la risée de tout le monde, Makubex savait qu’il ne le supporterait pas. Lui qui était si beau, si pur, si parfait et enviable aux yeux de son chef, il devrait vivre sa vie dans un palais et non dans cet établissement délabré. L’adolescent sentit quelque chose s’engouffrer dans sa main et celle de Kouta qui le frôlait. Une douceur inimaginable se propagea dans tout son corps, comme si le garçon aux cheveux bruns venait d’utiliser une magie puissante pour rendre heureux Makubex. Il fit une grimace qui ressemblait à un demi-sourire. La main qui avait juste avant frôlé celle de son chef toucha alors une mèche de cheveux en place. Cette fois ci, la main frôla le visage blanc de l’adolescent qui reconnut la sensation qu’il avait ressentit un peu avant. La voix de Kouta avait quelque chose de changé. En fait, Kouta avait changé. Si tu me pardonne, avait-il dit. Pardonner quoi ? Makubex ne comprenait pas mais il n’essaya pas de rattraper le garçon qui se mit à courir, ouvrant la porte avec une violence incroyable et se ruant dans les couloirs. Il avait ses raisons, s’il voulait partir s’était son droit. Makubex eut cependant un pincement au cœur en voyant l’homme de sa vie partir ainsi. Avait-il fait ou dit quelque chose de mal ? D’un revers de main, il essuya les quelques larmes qui coulaient encore sur ses joues. Il n’avait jamais été dans un tel état de faiblesse. Il ouvrit sa main droite, un misérable morceau de papier trônait au milieu. Sans attendre un instant, il déplia la feuille et découvrit peu à peu l’écriture maladroite mais si belle de Kouta.

Makube...

Pardonne moi de t'avoir embrassé
contre ton gré. Je ne peux pas rester
près de toi, je me sens trop honteux.
Si tu me pardonne, alors viens cet
après-midi au café. Je t'y attendrais
dès quatre heures.

Pardonnes moi mais... je t'aime.

Kouta


Il l’avait encore appelé Makube. Rien ne pouvait faire plus plaisir aux yeux du garçon. C’était l’une des seules fois ou on le considérait comme un être humain et pas comme une machine à tuer. Oui, tout le monde avait prit l’habitude de l’appeler Makubex, comme si on ne pouvait voir en lui que l’envie d’abattre ses ennemis. C’était principalement pour cela qu’il avait toujours été froid avec les autres. Ne pas savoir faire la différence entre un revolver répondant au nom de Makubex et un cœur du nom de Makube, c’était digne des imbéciles. Le monde était bête mais il semblait qu’un être ait échappé à cela.
C’était une lettre d’excuse. Kouta semblait persuadé qu’il avait embrassé son chef alors qu’il ne le voulait pas. Makubex trouvait cela touchant. Celui qui paraissait si fort auparavant semblait perdre tous ses moyens. Un rendez-vous, il s’agissait d’un rendez-vous. Le cœur de Makubex fit un bond. Je t’aime. Pardonnes moi mais…je t’aime. Le pardonner. Les pensées de Makubex se hachuraient. Il ne pensait que par petits bouts, son intelligence lui faisait défaut. C’était le cœur qui avait prit place dans sa tête. Il resta un long moment debout, sans rien dire, sans rien penser, juste entendre les battements frêles et irréguliers d’un cœur qui venait à peine de se remettre en route. Makubex était dans un moment délicat de sa vie. Fallait-il aller au rendez-vous ?

Cette question subsistait malgré tout. S’il y allait, il perdrait à tout jamais sa fureur, sa rage de vaincre, son envie de tuer. Ce serait la même chose pour Kouta. Plus on est malheureux, plus on est fort. L’amour rend faible. Faiblesse du cœur. S’il y allait, son cœur se remettrait à battre et la couche de glace qui le couvrait disparaîtrait à tout jamais. Il redeviendrait l’être fort qu’il était. L’homme au regard glacé et sans pitié. Le chef des Anges Noirs. Horrible dilemme non ? Renoncer à l’amour pour être fort ou l’accepter pour être faible. Il aimait Kouta, c’était une chose indéniable mais s’il se trompait encore ? Si ce n’était que de l’amitié ? Makubex s’assit sur son lit, la tête dans les mains tandis que les pensées déferlaient comme une immense vague dans son esprit.

Il se leva, son visage était encore plus pâle que d’habitude et il commençait à avoir vraiment froid. Quel imbécile de s’être douché sans se sécher ! Il se dirigea vers la salle de bain mais quand il en ressortit on ne le reconnaissait pratiquement pas. Une chemise ouverte blanche et transparente sur les épaules et un pantalon plutôt large en jean. Ses cheveux secs à présent était en bataille. Une magnifique chevelure blonde en bataille qui retombait devant les yeux glacés de l’adolescent. Il eut un sourire en coin en voyant le mot. Il engouffra un porte feuille dans une des poches de son pantalon et sortit. C’était la toute première fois que le jeune homme ne prenait pas son ordinateur ou son revolver. Ce n’était pas Makubex qui allait au rendez-vous, c’était Makube. L’irrésistible Makube avec son sourire irremplaçable, son rire pur, ses yeux rieurs et son corps blanc mais découvert. Il n’avait plus peur de rien. Rien ni personne ne pouvait l’atteindre. Comme si l’amour qu’il portait à Kouta était son bouclier, sa force. Il semble donc qu’en étant amoureux, on ait quand même une force mystérieuse qui s’immisçait en nous…


[ Pas long, je sais >_< Pas le temps de faire plus !! Désolé mon nain-bécile ]
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